Notre Projet Pédagogique
Se compose en 4 grandes parties
Pédagogie de LOCZY
Attachement, motricité libre, verbalisation...
Baby-Signe
Communiquer avant l'acquisition du langage...
Snoezelen
Exploration sensorielle, éveiller l’ensemble des sens des petits (l’ouïe, le toucher, le goût, l’odorat, la vue)
Baby Yoga
Et si on proposait un atelier pour se relaxer ? Notamment de faire attention à sa respiration, de se concentrer sur soi-même… et donc de trouver calme et apaisement.
Notre projet Éducatif
- Responsabiliser les jeunes enfants à travers des tâches quotidiennes
- Avoir confiance en l’enfant
- Un jeune enfant est un petit explorateur, il est important de veiller à respecter sa soif de découverte
- Respecter l’intimité de l’enfant
- Instaurer un lien de confiance avec les familles à travers des transmissions de qualité
- Apporter des soins d’hygiènes coopératifs et dans la bienveillance
- Accueil individualisé
- Système de référence (Loczy)
- Observer l’enfant (respect de ses besoins, propositions adaptées à son développement…)
- Favoriser le bien être psychologique affectif des jeunes enfants
Jouer au grand air !
À l’inverse des activités sédentaires, sortir au grand air encourage l’enfant à mieux comprendre l’environnement qui l’entoure, à bouger davantage et plus longtemps. Explorer le terrain, dans un milieu naturel comme un sentier en forêt, permet aux enfants de dépenser plus d’énergie et de tester leurs limites. Les jeux extérieurs encouragent la prise de risque et, du même coup, améliorent leurs habilités motrices et leur capacité à prendre des décisions. Les paysages naturels extérieurs procurent généralement : des expériences multisensorielles riches et diversifiées, des occasions de jouer de façon bruyante, dynamique et active, divers défis physiques, des surfaces brutes et inégales qui permettent d’améliorer sa force physique, le sens de l’équilibre et la coordination, des éléments naturels et des éléments disparates qu’un enfant peut combiner, manipuler et adapter à ses fins propres
“Le jeu est le travail de l’enfance.”
La langue des Signes ...
C’est une technique de communication pour les enfants entendants qui permet de communiquer avec les enfants qui n’ont pas encore acquis la parole. Le principe est d’utiliser des signes pour appuyer certains mots simples du quotidien de l’enfant comme « manger », « doudou », « encore », « gâteau », en plus de la parole de l’adulte. Le signe ne sera jamais fait sans le mot dit à l’oral. Les signes avec les bébés commencent à l’âge de 7-8 mois (même si nous pouvons commencer à les faire dès sa naissance), car c’est à cet âge qu’ils commenceront à les reproduire. L’enfant entre à cette période dans une phase d’imitation, il commence à faire le signe « au revoir », joue à faire les marionnettes grâce à la chanson, ou encore, montre avec son doigt ce qui l’intéresse. C’est la période propice au rajout d’autres signes. L’enfant s’approprie peu à peu ce nouvel outil de communication et peut ainsi faire comprendre ses besoins, ses envies, son ressenti… Cela va réduire son sentiment de frustration à vouloir exprimer quelque chose sans parvenir à se faire comprendre.
Nous pouvons observer divers avantages à ce moyen de communication :
● Favoriser un développement émotionnel positif par une meilleure compréhension de l’enfant et une réponse de l’adulte rapide et plus adaptée.
● Augmenter l’estime de soi du bébé, en réduisant les frustrations, les pleurs et les colères.
● Renforcer le lien parent-enfant, enrichir la relation avec l’enfant.
● Aider les bébés à apprendre à parler, en les encourageant dans leur apprentissage du langage oral.
● Réduire les pleurs et diminuer ainsi le volume sonore, notamment en structure d’accueil petite enfance. L’enfant ayant un autre outil pour se faire comprendre, il utilise moins les pleurs pour exprimer ses besoins.
La pédagogie de Loczy
La Tit’ Crèche s’inspirera de la pédagogie de Loczy pour
accompagner les enfants et favoriser leur bien-être.
En effet celle-ci met en avant les principes de la théorie de l’attachement et l’importance de la motricité libre ainsi que la verbalisation même chez le tout petit.
Particulièrement adaptée à une micro-crèche, étant une petite structure, nous pourrons respecter le développement de l’enfant et également ses envies pour qu’il puisse se construire à son rythme.
Chaque enfant pourra bénéficier d’un projet d’accompagnement personnalisé prenant en compte son histoire familial assuré par le suivi de son/sa référent(e).
La motricité libre
Le concept de motricité libre ou spontanée a été inventé par le Dr Emmi Pikler dans les années 1960. La pédiatre était convaincue que le petit enfant est un être doué de sensibilité et capable de se développer tout seul sans l’intervention d’un adulte. Dans la pouponnière qu’elle dirigeait à Budapest, l’Institut Loczy, elle appliquait ce principe en laissant les enfants évoluer librement. Et elle découvrait que non seulement le développement moteur s’acquiert naturellement et dans un ordre bien précis, mais aussi que cette liberté donnée aux enfants leur apportait un sentiment d’accomplissement et de sécurité. Aujourd’hui, les travaux du Dr Pikler sont plébiscités par un grand nombre de professionnels de la petite enfance.
Au sein de la crèche, l’enfant va avoir accès à différents espaces de jeu qu’il investira à sa manière, à son rythme, dans un cadre sécurisé. Pour les plus petits, le bébé sera installé sur le dos sur des tapis et pourra se déplacer en toute liberté tout en étant protégé des plus grands. Des jeux avec différentes textures seront posés à côté de lui pour éveiller ses sens. Le but est de laisser l’enfant faire ses acquisitions de façon autonome et surtout de ne pas le contraindre à une position dans laquelle il ne sait pas se mettre tout seul.
« Aide moi à faire seul !!! »
Pikler
Le Snoezelen ?
La méthode Snoezelen nous vient de Hollande. C’est un état d’esprit, un positionnement d’écoute et d’observation, basé sur des propositions de stimulation et d’exploration sensorielles. Cette méthode est aussi basée sur le « prendre soin ».
La sensorialité est très présente chez les enfants : des bébés aux plus grands. La salle Snoezelen est propice à l’exploration sensorielle, elle va permettre d’éveiller l’ensemble des sens des petits (l’ouïe, le toucher, le goût, l’odorat, la vue) mais aussi le vibratoire et le vestibulaire.
Dans l’espace Snoezelen les enfants vont être plus à l’écoute de leurs besoins et, de leurs émotions. Les sensations perçues sont rassurantes et favorisent le lâcher-prise et la détente. Ils s’allongent, s’assoient, évoluent dans l’espace avec curiosité prenant le temps d’explorer ce qu’ils voient autour d’eux, de sentir, de toucher le matériel proposé. C’est un réel moment de pause dans une atmosphère agréable où l’on se sent en sécurité.
Les stéréotypes du genre ?
Les enfants ne naissent pas avec des stéréotypes de genres en tête : ils s’imprègnent du comportement des adultes qui les entourent.
On dira que les enfants ont les mêmes besoins indépendamment de leur genre, au moins jusqu’à l’école maternelle voire au début de l’école primaire.
C’est donc plus tardivement qu’ils associeront certains comportements, certaines situations, certaines couleurs, à un genre ou à un autre.
Un enfant témoin d’un stéréotype de manière répétée comprendra qu’agir en fonction de ce stéréotype est la « bonne » manière ou la manière « normale » de se comporter.
On remarquera d’ailleurs qu’on pénalisera moins une fille qui s’appropriera des stéréotypes dit « masculins » comme jouer au foot ou porter un costume de héros, qu’un petit garçon qui souhaite faire de la danse ou porter un costume d’héroïne. Avoir un discours ou une attitude envers un petit garçon qui l’amène à penser que des activités ou des figures féminines soient « honteuses » sont des façons à créer et à développer les inégalités entre garçons et filles.
On complimentera plus facilement une petite fille sur sa coiffure ou sa robe, alors qu’on valorisera plutôt le petit garçon pour son énergie.
Bien que certains efforts aient été faits, notamment au niveau des jouets, pour que leur identification entre les filles et les garçons soit moins nette, les stéréotypes de genre sont ancrés à des niveaux beaucoup moins tangibles.
S’adresser différemment à un enfant, en fonction de son sexe, lui indique de façon subconsciente une différenciation. Celle-ci sera alors assimilée, entrainant des réactions en lien avec les stéréotypes de genre.
Le personnel de crèche joue donc un rôle très important dans l’atténuation de ces derniers. Plusieurs établissements ont déjà mis en place des méthodes visant à transmettre une culture de l’égalité entre filles et garçons, comme l’« ABCD de l’égalité ».
Cette mesure permet une sensibilisation dès le plus jeune âge chez les enfants, et vient soutenir le personnel encadrant.
Ce dispositif leur permet d’acquérir une certaine lucidité sur ses propres pratiques ; Les modifier si besoin, et guider les enfants vers une confiance en eux et leurs capacités.
Il est donc de la responsabilité des adultes de créer un environnement sain et équilibré, n’incitant pas à la conduite et au langage liés aux stéréotypes de genre.
Comment réduire cela au quotidien ?
– En encourageant les enfants à reconnaître leurs émotions et à les communiquer
– En étant attentif à sa façon de s’adresser à un enfant, et à ne pas projeter sur lui des stéréotypes trop genrés
– En permettant aux enfants de découvrir tous les aspects de leur personnalité en proposant des activités variées (danse, foot, découverte culinaire, jouer avec des poupées…)
Le Baby Yoga ?
Les journées du jeune enfant sont riches : en émotions, en découvertes, en rencontres, en efforts et en progrès… Et si on proposait un atelier pour se relaxer ? Le baby yoga permet notamment de faire attention à sa respiration, de se concentrer sur soi-même… et donc de trouver calme et apaisement ! Ceci afin d’être plus réceptif, attentif pour mettre en place tous les apprentissages de la journée.